Après avoir atterrit à l’aéroport de Casablanca vers dix-sept heures trente d’une après midi torride, je me dirige vers la sortie. Je récupère mes bagages et je me balade dans les couloirs de l’aéroport comme si c’était n’importe qu’elle ville occidentale. On y retrouve les mêmes magasins, la même typologie d’aéroport moderne qui nous met à l’aise dans toutes les villes du monde: éternellement pareil. Je jete un coup d’oeil sur ce nouveau monde et je franchis le “border line”.
Toutes mes attentes s’accumulent. J’ai tellement entendu parler de ces terres depuis que je suis toute petite. Les histoires de ma famille me dévoile ce monde envahit par les parfums et les saveurs qu’on ne trouve qu’ici. La pression se relache seulement quand je vois un homme avec mon nom écrit sur une pancarte.
Il l’a serre entre ses mains comme si c’ètait quelque chose de extrêment précieux. Il l’a penche en avant pour que tous les passagers l’aperçoivent en attendant que quelqu’un d’entre-eux fasse un signe de la tête.
Je l’aperçois enfin. Avec un geste de la main je lui fais comprendre que j’étais la personne attendue. « Oui, oui elle est arrivée. On sera là dans deux-trois heures” disait-il au téléphone en terminant son appel. Puis, Il m’a aidé à porter mes valises jusqu’à la sortie de l’aéroport.
Une fois qu’on les a chargées dans la voiture, je m’assois et on part. J’étais tellement préoccupée à déplacer mes affaires que je ne me suis même pas aperçue de tous ce qui m’entourait. En lèvant la tête j’ai cru reconnaître les palmiers typiques de mon Pays de naissance avec leur différentes nuances de couleur..